Tout ce que j'ai appris sur le sponsoring
#53 - Ou comment savoir si c'est pour toi, et comment s'y prendre
Salut boss,
Bienvenue dans l’édition #53 de Merlan Free.
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Best et bon week-end,
Cédric Costa aka le Merlan Free
PS : J’ai lancé une deuxième newsletter, “James Inbound”. Des conseils actionnables d’inbound marketing pour mettre le contenu au service de Sa Majesté ta croissance. Ici pour t’inscrire.
Si ce n’est pas déjà fait, tu peux aussi :
Te mettre mon podcast Shortcut dans les oreilles
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Let’s go 👇
Au programme de cette édition
“Tout ce que j'ai appris sur le sponsoring” :
1/ Influenceur vs. entrepreneur
2/ S’autoriser à fixer ses propres règles
3/ Inspirations pour démarrer du sponsoring
Entre le podcast Shortcut, cette newsletter Merlan Free et mon profil LinkedIn, j’ai vendu pour plus de 15000€ de sponsoring.
Aujourd’hui, je n'en fais plus, et je t’explique pourquoi en conclusion.
Mais avant ça, je te partage tout ce que j’ai appris sur ce format.
1/ Influenceur vs. entrepreneur
Si tu es là, c’est que le sujet du sponsoring t’intéresse.
Pourquoi ?
Pour créer une nouvelle ligne de revenu ? Pour vivre du contenu ? Pour monétiser ton audience ? Pour quoi exactement ?
Et qu’attends-tu du sponsoring en termes de résultats financiers ?
Deux choses à savoir pour prendre une décision avisée :
→ Lancer du sponsoring prend du temps, quelle que soit la taille de ton audience. Donc si tu es entrepreneur avant tout et que tu vends du conseil ou des produits, ouvrir du sponsoring peut être un énorme défocus pour toi.
→ Vivre à 100% sponsoring (= influenceur) n’est possible qu’à partir d’une certaine taille d’audience. Si c’est ton objectif, c’est une autre voie que tu prends dans ton parcours d’indépendant. Et malheureusement, je n’ai pas grand chose à t’apprendre sur ce sujet.
Alors, influenceur ou entrepreneur ?
Ce que tu peux faire dès aujourd’hui :
→ Te demander pourquoi tu veux faire du sponsoring. Et vérifier que le timing est le bon par rapport à tes autres projets. Si tu veux toujours t’y coller, passe à la suite.
2/ S’autoriser à fixer ses propres règles
Tu n’as pas créé ton propre média pour qu’on te dise quoi faire.
Tu veux proposer à des marques de sponsoriser ton média qui a une audience faible ? Go. Tu veux proposer des tarifs bien au-dessus du marché ? Go.
C’est même ce que tu devrais faire. Si j’avais vendu au prix du marché, je ne t’aurais pas annoncé 15000€ de sponsoring mais plutôt 2000€.
Pour arriver à faire ce genre de cascades, change ta manière de voir les choses : tu ne vends pas un partenariat avec ton média, tu vends un partenariat avec toi.
C’est ce qui m’a permis :
→ De vendre des encarts de newsletter à 300€ alors que je n’avais que 300 abonnés
→ De vendre pour 10000€ de pre-roll de podcast malgré 1000 écoutes / mois seulement
Car je pouvais donc inclure dans les deals du LinkedIn, de l’Instagram, une participation à des webinars, etc. Et tout grossissait en parallèle.
Le podcast est devenu crédible en étant sponsorisé, la newsletter aussi, mon profil LinkedIn de “créateur sponsorisé” m’a donné de la street cred en plus.
C’est le “fake it till you make it” façon création de contenu.
Ce que tu peux faire dès aujourd’hui :
→ Te demander quelles sont tes forces. Et utiliser tes forces (grosse audience quelque part) pour faire levier sur tes faiblesses (la petite newsletter que tu viens de lancer).
3/ Inspirations pour démarrer du sponsoring
Tu as l’état d’esprit, maintenant voici concrètement comment tu peux t’y prendre :
→ Identifie des boîtes qui pourraient bénéficier de ton audience
→ Imagine un format pertinent pour ces boîtes (pre-roll ou host read pour un podcast, mention en fin de post LinkedIn, encart en haut ou en bas de newsletter, …)
→ Fixe un tarif pour une édition, et tente de vendre des packages dégressif pour lisser les résultats. Exemple de ce que j’avais fait à l’époque pour Merlan Free :
→ Puis, crée un pitchdeck : tu as plein d’exemples ici dans la rubrique sponsoring du Hub Solo.
→ Et partage-le aux boîtes que tu as ciblées.
Comme pour ton TJM en début de freelancing, tu peux te permettre d’accepter des offres basses et de monter tes prix progressivement. Si ce sujet t’intéresse, c’était l’objet d’une précédente édition : “De 0 à 100k€ de CA en freelance”.
Aujourd’hui, je ne fais plus de sponsoring : je ne trouve pas ça rentable. Je préfère rester concentré sur ma casquette “entrepreneur”.
Ce qui pourrait me faire changer d’avis, c’est un partenariat long-terme avec une durée minimum (3 mois) et un ticket mensuel minimum (5000€).
Uniquement avec des entreprises dont je suis convaincu des bénéfices - j’ai toujours été client des marques qui m’ont sponsorisé.
En attendant, je suis fier d’avoir ajouté cette ligne de revenus à mes années 2022/2023, et ça m’aura aussi permis de t’en parler dans cette édition de newsletter.
Tu me tiens au jus si tu t’y colles ?
Merci à toi 🐠
D’avoir lu cette édition jusqu’au bout.
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Plus on est de merlans, plus on free.
Merci pour ces infos !
Je te tiens au jus dès que j'ai mon premier sponsor 😎
Qu'est-ce qui te prenais du temps finalement dans la recherche de sponsor et qui n'était pas suffisamment rentable ?