Salut boss,
Bienvenue dans l’édition #52 de Merlan Free.
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Aujourd’hui, c’est la dernière avant Noël, et ça part en prédictions. Tu me diras ce que tu en penses ?
Best et bon week-end,
Cédric Costa aka le Merlan Free
PS : J’ai lancé une deuxième newsletter, “James Inbound”. Des conseils actionnables d’inbound marketing pour mettre le contenu au service de Sa Majesté ta croissance. Ici pour t’inscrire.
Si ce n’est pas déjà fait, tu peux aussi :
Te mettre mon podcast Shortcut dans les oreilles.
Lire les éditions précédentes.
Let’s go
Au programme de cette édition
“6 prédictions freelance pour 2024” :
1/ Les fusions-acquisitions façon solopreneurs
2/ La fin du contenu “clone”
3/ L’art de déplateformer
4/ L’ère de l’hyperspécialisation
5/ La ruée vers l’or des communautés
6/ Les freelances retournent en CDI
1/ Les fusions-acquisitions façon solopreneur
Les freelances vont s'allier pour aller plus loin, ou revendre une marque, un média et/ou un projet type formation ou communauté à une boîte plus grosse.
Imagine :
→ Une entreprise qui se monte. Les dirigeants sont d’anciens freelances. Chacun arrive avec son audience, avec son réseau, chacun sait vendre. Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Exemple : modèle collectif ou modèle agence.
→ Une entreprise veut créer son média. À la place, elle cherche les podcasts et newsletters existant sur son audience cible. Elle fait une offre qui ne se refuse pas, tout le monde y gagne. Exemple : Malt rachète le podcast Shortcut.
→ Un outil SaaS cherche à améliorer l’expérience des ses utilisateurs en intégrant à son arsenel une formation et une communauté créées par un freelance. Exemple : Plezi rachète la marque James Inbound.
Si tu crois à cette prédiction :
→ Crée ton réseau pour trouver tes futurs associés (cf. point 5) et détache progressivement ton personal branding de la marque / du média que tu as en tête de vendre d’ici quelques mois / années.
2/ La fin du contenu “clone”
Il ne sera plus possible de percer avec du contenu automatisé par IA, des podcasts sans concept ou du personal branding avec des sous-titres emojis.
Imagine :
→ Des contenus qui sortent du lot : des podcasts à concept qui ajoutent du piment au format interview (ex : Hot Ones), des posts social média masterclass tournés vers l’audience et non vers soi (ex : les carrousels de Ruben Hassid).
→ Un personal branding à deux vitesses : devant, ceux qui ont choisi de travailler des formats plus scénarisés et derrière, ceux qui sont restés sur le format omniprésent “extrait de podcast”.
→ Moins de contenu, mieux ficelé. Il sera possible de trier son feed plus facilement et d’avoir accès aux pépites d’Internet tout en évitant le bruit des autres. En n’étant pas un clone, tu te garantiras une place au chaud dans le coeur de ton audience.
Si tu crois à cette prédiction :
→ Avant de lancer un contenu, demande-toi honnêtement si tu te différencies d’une manière ou d’une autre. Si la réponse est non, ton contenu est un contenu “clone”. Ne le publie pas et creuse toi la tête pour trouver un autre concept.
3/ L’art de déplateformer
La baisse du reach forcera les créateurs à avoir une base mail pour parler à leur audience. Deux manières principales de la créer : la machine Inbound et la newsletter.
Idéalement, les deux.
De plus en plus de “lead magnets” vont voir le jour. Des formations gratuites, des ebooks surpuissants, des newsletters de qualité.
Ce contenu sera l’arme surpuissante des meilleurs solopreneurs, qui pourront ensuite vendre directement à leur base sans être dépendants des caprices des algorithmes des réseaux sociaux.
Si tu crois à cette prédiction :
→ Lis cette édition sur les piliers et sous-piliers d’offres de la newsletter James Inbound. Rejoins la prochaine édition du bootcamp Machine Inbound. Réfléchis à un concept de newsletter.
4/ L’ère de l’hyperspécialisation
Les freelances commencent généralistes, puis se spécialisent, puis se diversifient. En 2024, ils iront au bout du cycle en se focalisant sur un mono-produit scalable.
C’est déjà le cas pour des profils comme Laurine Bemer et Kevin Dufraisse, qui ont capitalisé sur leur personal branding et sur une expertise de niche. Tous leurs efforts de communication pointent vers leur mono-produit.
Ça reste une minorité, et on verra demain davantage de freelances qui suivent cette route : freelance généraliste → freelance spécialiste → solopreneur diversifié → solopreneur mono-produit.
Comme dirait Codie Sanchez : “Focus will unf*ck you”.
Si tu crois à cette prédiction :
→ Identifie l’étape à laquelle tu te situes. Identifie un axe sur lequel tu peux bosser en 2024 pour passer à l’étape suivante.
5/ La ruée vers l’or des communautés
Pour ne pas être dépendants des algorithmes social media, les freelances continueront à créer et à rejoindre des communautés.
Pour les créateurs, les communautés représentent un modèle type SaaS ultra scalable, avec un potentiel de revente (cf. point 1).
Pour les membres, les communautés représentent l'accès à une tribu "consanguine" pour créer un réseau et doper ses ventes.
Les communautés devront se différencier pour ne pas être des communautés clones (cf. point 2).
Si tu crois à cette prédiction :
→ Va suivre Clément Le Roux pour faire ta veille et/ou pour comprendre comment lancer ta communauté. Identifie les entrepreneurs que tu apprécies et demande-toi si ça vaut le coup de rejoindre leur communauté. Si je suis dedans, rejoins la liste d’attente du programme Machine Inbound (cours en ligne + communauté). Tu seras notifié quand ça sort.
6/ Les freelances retournent en CDI
Les recrutements de talents sont complexes après la “grande démission” et le “quiet quitting”.
Une opportunité pour les top freelances de prendre de l'élan en zone de confort en tant qu'employé avant de lancer un futur projet.
Par exemple :
→ Un job calme pour faire une pause, se rapprocher de sa famille, avoir un objectif sportif, avant de relancer un projet entrepreneurial
→ Un job qui paye pour faire rentrer du cash, pour profiter du CDI pour monter une opération de séduction auprès des banques dans le cadre d’un projet immobilier
En termes d’apprentissages, de volume de mission, de diversité d’industries, 1 an de freelancing peut valoir plusieurs années de salariat - surtout que ces coquins de freelances ne sont pas mauvaise au storytelling.
Si tu crois à cette prédiction :
→ Profites-en pour refaire ton CV si tu es dans la première vague de retour au CDI.
Alors, t’en penses quoi de ma boule de cristal ?
Merci à toi 🐠
D’avoir lu cette édition jusqu’au bout.
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Plus on est de merlans, plus on free.
Merci pour la mention Cédric 💪
Sur du court terme, je vois aussi l'arrivée d'une partie freelances tech dans le game de la prospection et de la génération de leads. Ils n'en avaient pas forcément besoin jusqu'ici mais j'ai bien l'impression que la routourne est en train de tourner.
Canon cette édition Cédric. Je ne suis pas nostradamus, mais en phase avec ces prédicitions 🤷♂️ La 6 plutôt pour les freelances "post-covid", pour qui les freelancing n'était pas forcément un choix