Salut boss,
Cette semaine, je te parle de l’apport d’affaire, sujet sur lequel je me suis enfin posé pour être plus cohérent (et arrêter de faire n’importe quoi).
Je te partage aussi les victoires de la semaine, et une épiphanie pour connaître ton profil en tant que freelance et tenir sur la durée dans ton aventure d’indé.
Best et bon week-end,
Le merlan free
Merci au partenaire de cette édition : le podcast Shortcut.
Shortcut, c’est le podcast narré et illustré qui t’accompagne à toutes les étapes de ton voyage vers l’indépendance. Pensé par un free, pour les frees. Tu peux commencer par cet épisode avec Thibault Louis : “Se scaler en tant que freelance”. Et te laisser porter.
🚀 Réflexions sur l’apport d’affaire
Quand je fais une passe pour une mission à un freelance, ça m’embête de réclamer une commission. Alors que j’en donne une naturellement dans l’autre cas. Teubé.
Quand je fais une passe à une boîte type agence, ça m’embête qu’on me dise juste “merci c’est cool”. Le pire, c’est que je continue à en faire. Teubé.
Je me suis donc posé sur la question de l’apport d’affaire : avec quels partenaires je veux bosser (type, caractéristiques) ? Sous quelles conditions (commission, durée) ?
Pourquoi envisager d’être apporteur d’affaire ? Pour qui ?
Sur le papier, le concept est dingue : je te fais une intro et je prends un billet. Le meilleur taux horaire du marché. Un excellent moyen de faire levier sur son réseau et de rentabiliser les passes décisives.
C’est aussi un excellent moyen d’avoir toujours quelqu’un à recommander quand tu ne maîtrises pas une compétence.
Tu vois le nombre de fois où un client t’a demandé : “Tu connaîtrais pas quelqu’un qui fait des sites web ? Quelqu’un en SEO ? Une boîte qui peut gérer un podcast de A à Z ?”
C’est dans cet esprit que j’ai créé un catalogue de prestataires à présenter en cas de demande, et que j’ai vu l’apport d’affaire comme une motivation pour continuer à le cultiver de manière sérieuse.
Sauf que si tu ne dis pas clairement que tu souhaites une commission, ou que tu dois courir après tes partenaires car tu ne peux pas leur faire confiance, c’est une perte sèche en temps et en énergie.
Aujourd’hui, ce que je fais :
→ Pour une passe rapide à des freelances, je ne demande rien.
→ Pour une grosse passe à des freelances, commission à leur discrétion.
→ Pour une passe à une agence, je demande désormais si elles ont un système d’apport d’affaire en place, et quels en sont les termes. S’il n’y en a pas, je ne fais plus la passe. S’il ne sont pas intéressants, je ne fais plus la passe.
Sous quelles conditions ?
Quand une plateforme type Malt te fait une passe, elle prend 10% HT de ton montant facturé les 3 premiers mois, puis 5% HT ensuite. Sur un contrat à 4000€ par mois pendant 3 mois, ça représente 1200€ HT.
Collective Work fonctionne sur un format similaire. En même temps, ils te trouvent tes clients, normal qu’ils se rémunèrent non ?
Il y a deux facteurs principaux dans un deal : le pourcentage de commission, et la durée du deal.
Ça donne une matrice de ce style :
Faible commission, grosse durée : tactique de rentier, tu gagneras un peu pendant longtemps (ex : 1% de commission, sur toute la durée de vie d’un contrat)
Grosse commission, faible durée : tactique de sioux, tu gagneras beaucoup en one-shot (ex : 50% de commission sur le premier mois de collab)
Faible commission, faible durée : tactique de n00b, t’as pas compris le principe (ex: 1% le premier mois, c’est cadeau)
Grosse commission, grosse durée : tactique d’escroc, t’as craqué ton slip (ex: 50% à vie, sérieusement ?)
Tu peux donc calibrer ton système en fonction d’objectifs court-terme ou long-terme.
Aujourd’hui, voici à titre d’exemple ce que je propose :
→ en tant que free, je ne donnerai plus de commission, ou ça sera à ma discrétion (faut rester cohérent).
→ en tant que collectif par contre, si tu fais une passe D à James Inbound, ça sera 15% du montant facturé les 3 premiers mois après la validation du deal.
Ce qu’il faut retenir : plus ton deal est avantageux, plus on a envie de te faire des passes. Plus on sait qu’on peut te faire confiance, plus on a envie de te faire des passes.
C’est ce que je vais tâcher de garder en tête pour amener de belles missions au collectif dans les prochains mois, et pour ouvrir une petite ligne de revenus “apport d’affaire” sur mon bilan d’ici la fin de l’année.
Ça vous inspire quoi tout ça ?
Lâchez vos comm’
👻 Victoires de la semaine
Ce post pour parler de ma formation Inbound → une vente → une reco 5* dans la foulée. Tu m’as donné une de ces patates Floriane !
Ce post pour présenter le sponsoring → deux touches sérieuses → peut-être un prochain sponsor ? Je bosse sur une petite prez et je te tiens au jus, évidemment.
J’ai fait une mission en présentiel cette semaine, et c’était trop bien malgré mon profil ARM (tu vas comprendre juste après).
💡 Épiphanie de la semaine
A priori, si tu lis ces lignes, tu es team freelancing et pas team salariat.
Mais à l’intérieur du freelancing, tu fais partie de quelle équipe ?
Team synchrone (S) ou team asynchrone (A) ? Si tu préfères interagir à l’oral (call, réunion), t’es plutôt S. Si tu préfères qu’on t’écrive (mail, Slack), t’es plutôt A.
Team remote (R) ou team présentiel (P) ? Si tu ne jures que par le télétravail, t’es plutôt R. Si tu kiffes les cafés avec une équipe, t’es plutôt P.
Team mi-temps (M) ou team full-time (F) ? Si tu es multi-tâche, t’es plutôt M. Si tu préfères être focus sur un gros projet à la fois, t’es plutôt F.
Perso, je suis un freelance ARM : à dominante remote / asynchrone / mi-temps.
Je dis “à dominante”, car c’est basé sur mon historique des dernières années, mais que ce n’est pas gravé dans le marbre :
→ Je suis 99% remote, mais une mission en présentiel de temps en temps
→ Je suis 80% asynchrone sur mes missions de consulting, mais je fais de plus en plus de coaching 1:1 (format synchrone)
→ Je suis 100% part-time, mais pourquoi pas tester du full-time sur une mission coup de poing à l’occasion
Pourquoi c’est important de ne pas trop tarder à te poser ces questions ?
Car ça va définir les règles du jeu que tu imposes en RDV avec tes prospects, et que ça te permettra de te sentir à l’aise dans les missions que tu réalises avec tes clients.
Bref, ça te permettra de tenir sur du long-terme dans ta vie de freelance.
Et d’éviter de finir en PLS en acceptant un contexte de mission SPF alors que t’as un profil ARM.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout ! Si ça t’a plu, tu peux cliquer sur le coeur juste sous le titre et partager cette édition autour de toi.
Et si c’était tout naze, tu peux me virer. Dans ce cas, ça m’aiderait beaucoup d’avoir ton feedback pour la suite de mes aventures.