Il y aura toujours des doutes
#74 - Ou 5 choses que j'ai apprises sur la résilience freelance en 2024
Salut boss,
Bienvenue dans l’édition #74 de Merlan Free.
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Best et bon week-end,
Cédric Costa aka le Merlan Free
Merci au partenaire de cette édition : Tiime
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Au programme de cette édition
“Il y aura toujours des doutes” :
1/ Tu as le droit de douter
2/ Postuler à un CDI n’est pas trahir le freelancing
3/ Gérer la trésorerie quand c’est la crise
4/ Raconte ton histoire
5/ Le travail et la prise de risque paient toujours
Cette année aura été la plus éprouvante de ma vie d’entrepreneur. En 5 ans, je n’ai jamais eu autant envie de tout plaquer, et paradoxalement, c’était l’année qui m’a le plus fait progresser.
Je te partage aujourd’hui 5 réflexions qui te parleront si toi aussi, tu as déjà fait ton petit bout de chemin dans le freelancing.
1/ Tu as le droit de douter
Les doutes font partie du chemin, la peur aussi, le stress aussi, ils ne partiront jamais. Par contre, on peut apprendre à les gérer. C’est un taf de tous les jours, sans recette miracle, personne ne peut le faire à ta place, c’est toi contre toi.
Les gourous ricains diraient même que notre vraie nature apparaît quand on est confrontés à des difficultés.
Par contre, tu peux en parler, avec tes pairs. C’est ce qui m’a sauvé cette année quand j’avais l’impression que rien ne rentrait. Le soutien d’autres freelances, dont certains de la communauté James Inbound.
Spoiler : ça arrive à tout le monde de douter, de se chier dessus, d’en avoir marre. C’est juste que l’ego empêche pas mal de monde de l’admettre.
2/ Postuler à un CDI n’est pas trahir le freelancing
Avoue que tu vas voir les offres d’emploi de temps à autre, pas vrai ?
Moi aussi.
C’est OK, et c’est même plutôt sain de garder les yeux ouverts sur les opportunités. Vois un peu les avantages potentiels :
En CDI, tu pourrais laisser quelqu’un prendre les décisions pour toi. Si tu es à ton compte depuis un moment, tu sais que ça te ferait du bien, au fond.
En regardant les offres d’emploi, tu te rends compte de ta valeur sur le marché. Ça peut même t’aider à te situer en tant que freelance.
Si tu postules, tu peux tenter de transformer l’entretien RH en call prospect et de closer la mission en freelance. Je l’ai fait 2-3 fois il y a quelques années, véridique.
Au mieux, tu auras une belle offre que tu pourras choisir d’accepter ou de refuser.
Au pire, tu te rendras compte que tu es inemployable et ça te remotivera pour tout casser en tant que freelance.
À l’heure où j’écris cette newsletter, je me vois mal reprendre un CDI.
Mais je comprendrai toujours les freelances qui gardent leurs options ouvertes.
3/ Gérer la trésorerie quand c’est la crise
Dans mon cas, la période de “crise” était liée à :
- des investissements pour créer un programme de formation ambitieux autour de l'acquisition client (augmentation des charges)
- une pause des missions client pour libérer du temps pour créer ce programme ambitieux (baisse des revenus)
Pas besoin d'avoir fait Saint-Cyr pour comprendre que augmentation des charges + baisse des revenus = trésorerie en PLS.
Ajoute à cela un lancement qui n'a pas aussi bien marché que prévu, un marché du freelancing un poil tendu, et tu te retrouves la tête pleine de doutes à avoir envie de tout plaquer (tu te prends même à rêver d'un bon CDI planqué en starteub).
Mais le point positif… c’est que j’avais mon nouveau produit sur lequel j’avais passé un temps fou : le programme James Inbound. Je ne pouvais simplement plus me permettre de ne faire que le peaufiner et le repeaufiner.
J’ai fait ce que tout consultant McKinsey aurait fait : réduire les coûts et augmenter les revenus.
Réduire les coûts, c’est une question d’argent (arrêter d’investir dans des prestas, couper les outils moins importants, arrêter les restos, …), mais aussi de temps, en dépriorisant les chantiers qui ne génèrent pas de cash (et en coupant toutes les distractions qui te détournent de cet objectif unique : sauver ton business).
Augmenter les revenus signifie tout faire pour trouver des clients si tu n’en as pas encore, les satisfaire si tu en as, réfléchir à des possibilités d’upsell sur ta base de clients existants… Et dans les temps “d’attente”, créer du contenu orienté conversion qui parle de ton expertise et/ou qui parle à ta cible ne peut pas te faire de mal.
Si tu me suis depuis un moment, tu sais que j’adore me considérer comme mon propre client. Je trouve d’ailleurs que trop peu d’indés le font, et qu’ils gagneraient à le faire davantage… quand tout va bien !
Mais quand tout va mal, ou moins bien, que le CA est en baisse, que le moral est dans les chaussettes, l’urgence est de survivre. Qui dit survivre, dit rentrer du cash.
En théorie, tu n’as pas besoin de paniquer ou de vouloir tout plaquer, tu as juste à mettre en place chaque jour des actions concrètes pour faire rentrer du cash, en fonction de tes préférences : activer ton réseau, squatter les plateformes de freelancing, envoyer des mails à ta base, créer du contenu, prospecter… ou un peu de tout ça. Tous les coups sont permis.
Être ton propre client oui, mais pas tout le temps.
Tu dois t’adapter à la conjoncture, et à ta trésorerie.
4/ Raconte ton histoire
Quand tout va mal, tu peux en parler avec tes proches, avec tes pairs, mais aussi en public.
J'ai fait un post à +80k impressions sur mes difficultés en tant que freelance sur la première partie de l'année.
Si tu n'as pas vu passer le post, j'ai postulé à deux CDIs cette année. Je me suis fait recaler, et c'est pour ça que le post a bien marché. Tu peux cliquer dessus pour le lire.
D'un côté les gentils freelances qui ont vécu la situation et qui disent "moi aussi", de l'autre les méchants RH qui se sentent visés et qui commentent "oN esT PAs ToUs ComMe çA".
Si j'ai raconté cette histoire, c'est parce que beaucoup de freelances se sentent seuls maîtres à bord et ont envie de tout plaquer, même quand tout va bien en apparence. Le post l'a confirmé.
J’ai même fait un follow-up qui a bien marché aussi (tu peux cliquer sur l’image pour le lire), et les deux posts combinés m’ont permis de gagner +1000 nouveaux abonnés entre LinkedIn et cette newsletter.
A la base, je n’attendais rien de ce post, il fallait juste que ça sorte.
Et comme souvent, quand c’est honnête et différent de la méta qui consiste parle de gagner 50k€ par mois en moins de 10 minutes par jour… ça permet même d’obtenir des résultats d’un point de vue business.
Finalement, les doutes m’ont fait postuler, postuler m’a fait poster, poster m’a fait gagner, on pourrait presque arriver à la conclusion hâtive suivante : douter fait gagner.
5/ Le travail et la prise de risque paient toujours
Si c’était si facile, tout le monde le ferait.
J’ai vu passer une phrase marquante récemment, je ne sais plus de qui. Ça disait en gros qu’au lieu de considérer qu’un projet est difficile ou insurmontable, tu peux considérer que c’est un projet que très peu de monde pourra réaliser.
Et donc que tu es en train de prendre de l’avance en le réalisant. C’est une autre manière d’appréhender la difficulté, que j’applique aujourd’hui également dans le sport, depuis que je fais de la compétition en jiu-jitsu brésilien.
On progresse en sortant de sa zone de confort.
Et on en revient toujours à cette équation → Préparation difficile = guerre facile.
J’espère sincèrement qu’il y a 2-3 trucs que j’ai racontés dans cette édition auxquels tu pourras te raccrocher en cas de coup de mou.
Et que ton introspection sur 2024 te permettra de préparer 2025 comme il se doit.
Allez, garde la pêche boss.
Merci à toi 🐠
D’avoir lu cette édition jusqu’au bout.
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FELICES Y GRACIAS